Liste des créatures surnaturelles du Japon qui commencent par la lettre K.
- NOM & Description
- KŌ BOZU : les "petits gosses" ressemblant à Zashiki warashi.
- KODAMA : Yōkai qui vit dans un arbre et qui est la cause de l'écho. La connaissance des arbres qui abritent un kodama est transmise de génération en génération par les anciens de la région et ils sont protégés par une corde shimenawa car la tradition veut que du sang jaillisse de la coupe des vieux arbres et abattre un tel arbre entraine une malédiction.
- KOEMONBI : Autre nom donné au Chōchinbi, un Onibi qui apparaît le long des sentiers entre les rizières. Légende : Dans l'« Otogi Tsugeshou », un conte de fantômes de l'époque d'Edo, dans la province d'Ōmi (aujourd'hui préfecture de Shiga), il est fait mention du Koemonbi dans les rizières. Il s'agit d'un chef de village cupide nommé Koemon, dont les mauvaises actions furent révélées et dont le ressentiment se manifesta sous la forme d'une flamme mystérieuse. Un jour, un groupe de voyageurs qui le rencontra essaya de jouer de la flûte appelée « hyūdorodoro », utilisée dans les contes de fantômes, mais le Koemonbi se tourna vers ces musiciens. Un visage bleu flotta au milieu du feu, et ils tremblèrent de peur et s'enfuirent sans demander leur reste.
- KOIKE BABĀ : Le Koike Baba, se présente comme un gros chat avec une ou plusieurs queues, c'est un bakeneko ou plus spécifiquement un nekomusume (Femme chat)
Légende : Un serviteur revenait à la maison en passant par une forêt sombre où se fut entouré par une meute de loups ; il trouva refuge sur un arbre mais les loups montant les uns sur les autres tentèrent de l’atteindre. Par chance il en manquait un, alors un loup cria « Appelez Koike Babā » Un grosse chatte arriva et grimpa au sommet de la pyramide de loups. L’homme donna un grand coup sur la tête de la chatte qui curieusement résonna d’un bruit métallique et les animaux chutèrent et s’enfuirent. A l’aube l’homme descendit de l’arbre et découvrit le couvercle métallique de la théière de la maison de son maitre. Revenu à la maison, en plein émoi car la mère du maître avait été grièvement blessée au front et que le couvercle de la théière familiale avait disparu il raconta sa mésaventure. Le samurai se rendit dans la chambre de sa mère où il découvrit sous le futon un grosse chatte blessée qu’il tua. - KOKAKUCHŌ : Oiseau nocturne démoniaque et métamorphe qui utilise sa forme humaine pour lui permettre d'enlever des enfants et de les élever comme les siens dans son nid.
- KOKUGO : Yōkai qui protège les sanctuaires et qui fait s'effondrer un torii sur la tête du contrevenant.
- KOKURIBABA : Epouse d'un vieux grand prêtre d'un certain Yamadera s'est installée dans un temple, et on dit qu'elle a été changée par une sorcière. Elle prend de l'argent aux gens dans les temples, elle écorche les corps et les mange et elle tisse un kimono avec leurs cheveux.
- KOMAINU : Paire de gardiens de l'entrée des sanctuaires intérieurs à l'apparence de chien-lion. Ils protègent le lieu des mauvais esprits qui pourraient y pénétrer. Celui qui a la gueule ouverte prononce la première lettre de l'alphabet sanskrit « a » tandis que celui qui a la gueule fermée prononce la dernière lettre « um » Ces deux sons forment le son sacré « aum », le début et la fin de toute chose.
- KONAKI-BABĀ : elle a le corps d’un bébé mais le visage d’une vieille femme. Elle est aussi très lourde quand on essaie de la porter. Partenaire de Konaki-Jiji.
Konaki-Jiji
- KONAKI-JIJI : Esprit vengeur d'un enfant qu'on a laissé mourir, il pleure jusqu'à ce que quelqu'un le ramasse, puis il se transforme en une lourde pierre et écrase le charitable imprudent.
Il fait partie des amis de Kitaro - KONJAKU HYAKKI SHŪI : (Supplément aux cent démons du présent et du passé) est le troisième livre de l'artiste japonais Toriyama Sekien de la série Gazu hyakki yagyō, publié vers 1781.
- KONOHA TENGU : (ou yamabushi tengu) tengu de rang inférieur qui n'ont pas encore accumulé beaucoup de pouvoir surnaturel, généralement représentés sous leur forme primitive avec des ailes de corbeau et un masque rouge à long nez et tiennent un éventail à plumes.
- KOROMODAKO : Yōkai de petite taille apparente qui peut se transformer en une pieuvre de taille gigantesque capable d'avaler les plus gros poissons et même des navires. Le repas terminé la gigantesque pieuvre reprend sa taille normale.
- KOROPOKKURU : Petite personne qui habitait avant les Ainous. Il vivait sous terre, dans des puits couverts de feuilles de pétasites. Habile à la pêche, il échangeait des marchandises avec les Ainous à condition de ne pas être vu.
- KORORI : Yōkai démoniaque qui propage les maladies comme le choléra. Il se nourrit des cadavres des malades de cette terrible maladie.
- KOSAGI : Yōkai de Shikoku qui subjugue ceux qui traînent des heures sous le kotatsu (table chauffante).
- KOSAMEBÔ : Yōkai qui a l'aspect d'un moine cheminant sur les routes de montagnes quand tombe une pluie fine. Il aborde les voyageurs et leur il demande l’aumône, comme un peu de monnaie ou des morceaux de millet à manger. Bien qu’effrayant, voire un peu agaçant, il ne représente pas de danger pour les humains.
- KOSENJŌBI : Feu spectral flottant au-dessus d'anciens champs de combats. Le Kosenjōbi est considéré comme l'âmes des guerriers, des chevaux et des chiens de combat, laissés morts sur le champ de bataille et jamais enterrés dignement. Le kosenjōbi est donc une âme perturbée et malheureuse qui ne peut trouver son chemin vers l'au-delà sans un rituel funéraire et des prières. Avec cette lueur, elle tente d'attirer l'attention sur le cadavre dont elle s'est échappée.
- KOSHOGATSU : Autre nom du rituel de Namahage de Yuza dans la préfecture de Yamagata. Ce rituel implique la visite les maisons par certains jeunes de la ville, déguisés, portant des masques démoniaques et une couverture de paille, pour apporter des bénédictions, avertir les jeunes femmes des dangers et effrayer les enfants.
- KOSODE-NO-TE : Tsukumogami d'un kimono à manches courtes ayant ses propres mains.
Légende : Une jeune, belle et noble dame avait brodé un kosode (kimono à manches plus courtes) avec les couleurs et les motifs préférés de son amant secret. Elle donna le vêtement à son amant, mais il a rejeté son amour parce qu'il était moine. Elle garda jalousement le kosode jusqu'à sa mort, le cœur brisé. Après sa mort, le vêtement fut à une famille nombreuse. Mais dès que leur fille a eu le vêtement sur son corps, elle est inexplicablement morte la nuit suivante. Encore une fois, le vêtement fut vendu et à nouveau un mort. Après la troisième (ou la quatrième) mort non naturelle, le kimono a été apporté au temple pour le faire bénir. Mais le feu émanant du kimono s'est rapidement étendu aux meubles, au temple et enfin aux maisons voisines. Ainsi, le kimono maudit a conduit au grand feu de Meireki en 1657, dans lequel des milliers de personnes sont mortes. - KOSOKOSOIWA : Rocher hanté qui murmure.
- KŌTENBŌ : tengu de Katsuragi, une ville de la préfecture de Nara sur l'île de Honshū au Japon.
Kotobuki
- KOTENGU : Ils sont considérés comme des serviteurs des daitengu, les tengu de rang supérieur
- KOTOBUKI : Yōkai qui présente chimère avec les traits des animaux du zodiaque chinois : une tête de rat, des oreilles de lapin, des cornes de bœuf, une crinière de cheval, une crête de coq, une barbe de mouton, un cou de dragon, un dos semblable à celui d'un sanglier, des épaules et le ventre d'un tigre, des bras de singe, l'arrière-train d'un chien et une queue de serpent.
- KÔTÔRI BÔZU : il dévore les enfants qui se promènent seuls en fin de soirée.
- KOTORIZO : Tsukumogami d'un koto de la préfecture de Shimané qui enlevait les enfants pour en extraire la graisse et la transformer en friandises qu'il pourra manger.
- KOWAI : Yōkai avare et goinfre qui prend une forme humaine grotesque avec des traits de renard, des yeux injectés de sang, des dents pointues et une longue langue pendante. Il apparaît la nuit en dehors des stands de nourriture et des restaurants et le cas échéant il attaque les vendeurs itinérants et fouille même les poubelles.
- KUBIKAJIRI : Voyageur à qui on a refusé de donner à manger et qui va finir par mourir de faim. Il vient sur la tombe de celui qui lui a refusé un peu de nourriture pour exhumer sa tête et la dévorer mais il peut aussi dévorer la tête humaine ou animale vivante. On dit que la créature est elle-même sans tête elle hante les cimetières pour chercher sa propre tête.
- KUBIRE-ONI : A l'époque d'Edo on raconte l'histoire d'un homme qui s'est noyé dans une rivière dans des circonstances suspectes. Alors rempli de haine et de besoin de vengeance, son esprit s'est transformé en un puissant Yōkai nommé Kubire-oni. L'esprit erre maintenant sur terre et possède des gens qui sont remplis d'une grande sensation de dépression et de dégoût de soi.
Kuchisake-onna
- KUBITSURI : Danuki de la préfecture de Tokushima qui attirait les gens pour les pousser au suicide par pendaison.
- KUCHISAKE-ONNA : Femme d'une grande beauté défigurée par son mari jaloux qui lui fendit la bouche jusqu'aux oreilles en lui disant "
Qui te trouvera jolie maintenant?"
Elle fut changée en un Onry, esprit vengeur, qui voulait reproduire par vengeance le même acte dont elle a été victime.
Légende : Kubitsuri Onna demande aux victimes potentielles si elles pensent qu'elle est belle. S'ils répondent par "non", soit elle les tuera avec ses longs ciseaux sur place, soit elle les assassinera dans leur sommeil. S'ils disent "oui", elle révélera que les coins de sa bouche sont fendus d'une oreille à l'autre, et elle répétera alors sa question. Si l'individu répond par "non", elle les tuera avec son arme, et s'ils disent "oui" avec hésitation, elle coupera les coins de la bouche d'une manière qui ressemble à sa propre défiguration. Les méthodes qui peuvent être utilisées pour survivre à une telle rencontre avec Kuchisake-onna est de répondre ni oui ni non et décrire sa beauté comme normale. Une autre méthode est de lui offrir des bonbons au caramel (bekko ame) qu'elle aura du mal à macher donnant ainsi à la victime de temps de s'enfuir. - KUDA-GITSUNE : Sorte de tout petit renard de la taille d'une souris qu’on peut garder dans un tube de bambou. Il a des yeux verticaux et des poils très fins. Le magicien convoque le kanko pour qu'il apparaisse à l'intérieur d'un tube de bambou L'origine de cette pratique remonte à un yamabushi (ascète montagnard) qui a acquis cet art en subissant une ascèse stricte sur le mont KinpuIl. Il doit son nom à sa queue, qui ressemble à un tube coupé en deux. Il peut être apprivoisé et conservé dans une poche ou une manche, et utilise son pouvoir surnaturel pour rechercher diverses informations qu'il murmure ensuite à l’oreille de son maître. Celui qui en prend soin peut ainsi voir le passé et le futur. Les Kanko seraient nombreux dans les montagnes du nord des provinces de Suruga, Tōtōmi et Mikawa.
- KUDAN : Vache à visage humain qui prophétisait soit une épidémie, soit une récolte abondante et ordonnait que son image soit accrochée à divers endroits pour porter chance. (voir aussi Kutabe)
- KUMO YŌKAI : démon araignée.
- KUNEYUSURI : Comme son nom l'indique, ce petit Yōkai invisible pour les humains fait trembler les haies soudainement, ce qui surprend les gens. Cependant, il ne fait rien de plus. Il est généralement inoffensif pour les humains et les animaux.
Il apparaît toujours en paire avec Azukiarai, et on dit que partout où Azukiarai est présent, Kuneyusuri apparaît également, mais il ne semble pas y avoir de relation particulière ni d'amitié entre les deux.Kyūbi-no-kitsune, le renard à neuf queues - KURABEBI ou TAKUROUBI : feu spectral originaire d'Hiroshima et d'Okayama. Il apparaît par paire, flottant au-dessus de la mer et semblant rivaliser d'où leur nom. (Kurabebi, qui vient de kuraberu, qui signifie comparer/concourir).
- KURA-BOKKO : Yōkai qui vit dans les entrepôts de la préfecture d'Iwate. C'est une sorte de Zashiki-Warashi au masculin. La présence d'un Kura-Bokko accroît la fortune d'une famille, mais son départ entraîne son déclin.
- KURAGE-NO-HINOTAMA : Ressemble à une méduse de flammes bleues qui flotte au dessus de la mer.
Légende : Un samouraï nommé Chōhachi Obara marchait derrière le temple Zenshoji, dans la province de Kaga lorsqu'il aperçut une boule bleue qui se balançait au gré du vent et qui fonça droit sur lui. D'un coup de sabre il la fendit en deux. Les morceaux crachèrent une substance rouge qui se colla au visage de Chōhachi. Même après l'avoir retirée, son visage était encore collant et dégageait une odeur tenace de poisson. Le lendemain, Chōhachi raconta son expérience à un vieil homme, qui lui répondit que les méduses volaient parfois au gré du vent et que, la nuit noire, elles ressemblaient à des boules de feu. Ce que Chōhachi vit était probablement un Kurage no Hinotama. - KURAYAMI ME : Yōkai dont les yeux sur chaque genou ce qui lui permet de marcher sans problème dans l'obscurité mais il se heurte souvent aux objets pendant la journée.
- KUROBOTOKÉ : Il apparaît sous la forme d'un gentil petit enfant, et il se met à voler en tout sens quand il n'est pas content.
- KUROBÔZU : Le Kurobozu est représenté comme vaguement humain, enveloppé d’une robe noire de moine. Chaque nuit, alors qu’un couple dormait, une présence étrange apparaissait dans leur chambre. La présence survolait sa femme. Elle se penchait sur son visage, et aspirait le souffle de la dormeuse. Le matin, l’haleine et le visage de la femme puaient de chair pourrie.
- KURODAMA : Il se présente sous la forme d'une masse noire. Il s'introduit dans les maisons les nuits d'été et oppresse les humains dans leur sommeil.
- KURO-KAMIKIRI ou KAMIKIRI : Grand Yōkai à la peau noire, aux bras et jambes épais. Son visage est composé d'un petit nez, de deux petits yeux ronds et sa bouche est pourvue de dents plates coupantes qu'il utilise pour couper les cheveux des femmes brunes de préférence. Se faire couper les cheveux contre sa volonté était une épreuve extrêmement malheureuse et terrifiante.
- KUROTE : Yōkai connu pour être très poilu et très grand et dont la main sort du fond des toilettes pour caresser les fesses des femmes.
- KUROZUKA : Kurozuka est en fait le nom d’une tombe mais de nos jours, il est également utilisé pour désigner l’Onibaba d’Adachigahara. Cette vieille sorcière attaquait les voyageurs et surtout les femmes enceintes pour manger le foie de leur enfant à naître.
Légende : Il y a bien longtemps, un couple aisé donna naissance à une fille atteinte d'une étrange maladie. Même à cinq ans, elle n'avait jamais prononcé un mot. Très affligés par ce qui s'était passé, ils cherchèrent un médecin ou un prêtre pour les aider. Jusqu'à ce qu'un chaman leur propose une solution terrifiante : le seul moyen de la faire parler à nouveau était de trouver le « foie frais » du fœtus dans le ventre de sa mère et de le lui donner à manger. Leur nourrice fut chargée de cette tâche, et il sembla qu'il faudrait beaucoup de temps pour trouver quelqu'un qui accepterait de lui donner le foie frais du fœtus. La nourrice donna donc une amulette à sa fille et partit à sa recherche, promettant de ne pas revenir si elle ne trouvait pas ce dont elle avait besoin.Kurozuka
Elle voyagea pendant de nombreuses années jusqu'à ce qu'elle réalise qu'aucune famille ne serait prête à sacrifier son enfant à naître pour un autre. Puis elle arriva dans la prairie d'Adashigahara, dans la préfecture de Fukushima, et décida de vivre dans une grotte en attendant le passage d'une femme enceinte afin de tuer le foie du bébé pour accomplir sa mission. Après de nombreuses années d'attente, une femme enceinte arriva enfin seule. Elle sauta hors de la grotte et tua le bébé, puis, avec un couteau, s'ouvrit le ventre et en prit le foie cru. Alors qu'elle célébrait sa mission, elle aperçut une amulette protectrice très familière sur le corps de la victime. Elle comprit que la femme qu'elle venait de tuer était sa propre fille. En un clin d'œil, une vague d'émotion la submergea, la faisant perdre la raison et se transformant en le fantôme « Kurosuka ».
En tant qu'esprit maléfique, Kurozuka acquit des pouvoirs surnaturels et apprit à attirer les voyageurs dans son auberge et à leur proposer d'y passer la nuit. Lorsque les voyageurs s'endormaient, Kurozuka les tuait sans effort, ciblant ceux qui voyageaient seuls et mangeant leurs restes.
La pièce de théâtre Nô raconte la fin du démon Kurozuka : un jour, un prêtre bouddhiste passait par là il demanda à la vieille femme de passer la nuit dans sa grotte. Kurozuka l'invita et projeta de le tuer pour le dîner. Cependant, alors qu'elle était sortie ramasser du bois, le moine découvrit une salle remplie de cadavres et de squelettes. Pris de peur, il s’enfuit mais la sorcière eut tôt fait de le rattraper, alors il sortit une statuette de Kannon pour prier. La déesse commença à danser et la sorcière succomba. La sorcière a pu ainsi retrouver la paix grâce aux conseils de Bouddha et le moine l’enterra sous le tertre noir, l'endroit où elle hantait et tourmentait depuis longtemps les voyageurs. - KUTABE ou KUDABE : Variante du Kudan qui serait apparu au mont Tate, province d'Etchū (préfecture de Toyama)
Kyūso
- KUZUNOHA : Kitsune (renarde) qui est la mère d'Abe no Seimei un célèbre onmyoji (occultiste) qui dut abandonner mari et enfant car elle avait laissé voir sa vraie nature. (lire la légende complète)
- KYŌKOTSU : Yōkai squelettique terrifiant qui surgit d'un puits pour terroriser ceux qui passent à proximité. Il apparaît comme un squelette enveloppé dans un tissu déchiré, les cheveux ébouriffés et emmêlés. Ces squelettes peuvent appartenir à des personnes qui se sont suicidées, ont été assassinées ou sont tombées accidentellement dans le puits et y sont mortes. Sans rites funéraires appropriés, les squelettes éprouvent un profond ressentiment et surgissent pour maudire quiconque perturbe leur sommeil dans le puits. Parfois, le simple fait de venir puiser de l'eau au puits est considéré comme un trouble impardonnable.
- KYONSHĪ : Version japonaise du vampire occidental qui se déplace par bonds; il est appelé jiangshi en Chine.
- KYŌRINRIN : Tsukumogami formé à partir d'anciens parchemins, livres et écritures qui n'ont pas été étudiés par leurs propriétaires et qui prennent la poussière. Il se pare des volumes et des parchemins les plus illustrés, les portant comme un kimono. Un parchemin avec des glands devient sa coiffe. Il a un bec d'oiseau et de longs bras extensibles qui lui servent pour agresser les propriétaires ignorants qui laissent tomber en désuétude des trésors de connaissances inestimables.
- KYŪBI : Autre nom d'un kitsune, le renard à neuf queues.
- KYŪKETSUKI : Vampire japonais. (kyūketsu (« boire du sang ») et de ki (« démon »)
- KYŪSO : Vieille souris énorme capable de dévorer les chats.
Kiyohime

Kosode no Te
◆ Iconographie

Kuro-Kamikiri ou Kamikiri

Kokugo

Kosamebo (Sekien)

Kurobozu

Kyōkotsu

Kuneyusuri et Azukiarai