Liste des contes et des légendes de la littérature qui commence par la lettre V.
- xyx : xyx
- Vassilissa la-très-belle :
- Vernyhora
- Vieillard sous la lune
- Vieille femme
Vassilissa la-très-belle

Vernyhora

Vernyhora (Tourne-montagne) est originaire de la rive gauche de l'Ukraine par rapport au Dniepr. Dans sa jeunesse, il est allé au Zaporozhye Sich. Il a lutté contre les Turcs et les Tatars, pendant quelque temps il était en captivité à Constantinople. Il a acquis une grande autorité parmi les Cosaques - sa renommée a même atteint Saint-Pétersbourg.
Dans sa vie, dit-on, une tragédie s'est produite, Vernyhora a tué sa mère et son frère, après quoi il a déménagé en Ukraine de la rive droite du Dniepr, qui faisait alors partie du Commonwealth. Cet incident révéla en lui le don de voyant : en état de passion, Vernihora parla de l'avenir de la Pologne, de l'Ukraine, de la Russie et de l'Europe, puis tomba dans l'apathie et s'endormit pour longtemps.
La figure de Musiy Vernihora est surtout connue du lecteur polonais. Il est l'un des plus grands mythes nationaux polonais. Il a été dépeint comme un prophète qui a prédit la Koliivshchyna (le soulèvement de Haidamak de 1768), les divisions du Commonwealth à la fin du XVIIIe siècle, les longues années de manque d'indépendance et, à la fin, la renaissance de la Pologne et de sa prospérité.
Vernyhora apparaît dans certains contes folkloriques ukrainiens et biélorusses, en compagnie de Kotyhorochko (en français Roule-Petit-Pois) et Vernydub (Tourne-Chêne). Il a le pouvoir d'écarter les montagnes dressées par magie sur sa route par ses adversaires.
Vieillard-sous-la-lune

yuexiàlaǒrén Yuèlaô est un personnage de la mythologie et du folklore chinois qui détermine les alliances matrimoniales en fabriquant les effigies en terre des futurs époux, qu’il relie ensuite par un fil de soie rouge.
Flanqué d’une tunique et arborant une épaisse barbe blanche, sa mission serait de relier les pieds des amoureux avec un long fil de soie rouge – où qu’ils se trouvent à travers le monde et quelles que soient leurs origines sociales.
Wei Gu, un tout jeune voyageur était descendu dans une auberge de Songcheng. Près de l’entrée, sous la clarté lunaire, il vit un vieil homme appuyé contre un sac de toile qui semblait consulter un registre. Intrigué il s’approcha : les pages du registre étaient blanches. Il ne put s’empêcher de lui demander ce qu’il pouvait bien y chercher. Le vieillard lui répondit : « Tous les mariages du monde sont inscrits dans ce registre. Dans ce sac il y a des fils de soie rouge qui, une fois attachés aux pieds de deux personnes, les vouent à être époux, quelle que soit la distance sociale ou géographique qui les sépare actuellement, même si leurs familles sont ennemies jurées. » La curiosité l’emportant sur la raison, Wei Gu ne put s’empêcher de lui demander s’il savait qui il épouserait. Bien sûr répondit le vieil homme en riant : « Contre le mur nord de l’auberge, il y a l’étal d’une vieille marchande de légumes. Ta future épouse, c’est sa petite-fille. »[ Le lendemain, par curiosité, il alla jeter un coup d’œil et vit effectivement, courant autour de l’étal, une petite fille pas très bien mise et tout à fait qulconque. Vexé, il la poussa alors qu’elle passait près de lui. L’enfant tomba et se mit à pleurer à grand bruit ; Wei Gu s’éclipsa mi-honteux mi-rageur.] Quelques années passèrent. S’étant distingué lors d’une campagne militaire, Wei Gu se trouva fiancé à la fille du chef de l’arsenal de Xiangzhou7. [ Le soir des noces, découvrant selon la coutume le visage de sa femme pour la première fois, il fut intrigué par une cicatrice qu’elle portait entre les sourcils. Elle lui expliqua : « Lorsque j’étais petite, un jour que je tenais compagnie à ma grand-mère, un voyou m’a fait tomber sur le front et j’en ai gardé une cicatrice. »] Wei Gu dut alors se rendre à l’évidence : sa femme était bien la petite fille annoncée et le vieillard était bien un dieu. Il confessa son histoire, qui finit par parvenir aux oreilles du préfet de Songcheng. Celui-ci fit renommer « Auberge des fiançailles » et l’existence du vieillard sous la lune fut bientôt connue de tous. Quant à Wei Gu et sa femme, ayant pris conscience que leur union n’était pas le fruit du hasard, ils eurent à cœur de ne jamais se disputer. parfois que, si certains couples ne s'entendent pas bien, c'est parce que le vieillard, qui ne dispose que d'un local limité pour faire sécher les effigies en terre qu'il fabrique, doit en laisser dehors. Il arrive que la pluie les fasse fondre partiellement diminuant de ce fait l'harmonie de leur union.
Vieille femme

La vieille femme est un personnage archétypal du folklore, de la littérature et des contes populaires. C'est un personnage de vieille femme savante, souvent sorcière, souvent hideuse1 et douée de nombreux pouvoirs.