Contes G…

Liste des contes et des légendes de la littérature qui commence par la lettre G.

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Giufà

Giufà

Giufà, ou Giucà comme on l'appelle dans certaines régions du pays, est un personnage du folklore italien. Ses bouffonneries ont été racontées et mémorisées à travers des siècles de tradition orale. Bien que les anecdotes de sa vie tournent principalement autour du mode de vie du sud de l'Italie et de la Sicile, ses traits de caractère sont visibles dans les personnages folkloriques de nombreuses cultures méditerranéennes. En fait, les chercheurs suggèrent que le personnage Giufà s'est développé à partir des histoires de Nasrudin, un personnage folklorique turc. On pense que pendant la domination islamique de l'île de Sicile, les histoires de cet homme ont été absorbées dans la tradition orale sicilienne, transformées pour illustrer les normes culturelles et finalement transmises dans tout le sud de l'Italie. Bien que Giufà soit le plus souvent reconnu comme le « fou du village », ses actions et ses paroles servent généralement à transmettre un message moral. Ce sont les réactions de ses pairs, plutôt que le comportement scandaleux de Giufà, qui sont jugés à la fin de chaque histoire.

Grand-mère Kalle

Grand-Mère Kalle

Grand-Mère Kalle était une méchante propriétaire connue pour maltraiter et mépriser ses esclaves.

Un jour, l’un d’eux se rebelle et planifie de s’enfuir avec ses compagnons d’infortune. Pour mettre en œuvre leur évasion, les esclaves empoisonnent leur bourreau et s’échappent dans le cirque de Mafate où ils vivent heureux.

La méchante propriétaire se transforme alors en grand oiseau noir et on raconte qu’aujourd’hui encore c’est son cri si particulier qui prévient les familles d’un malheur imminent

(conte de la Réunion)

 

Griselda

Griselda

Griselda (Grizzel en anglais) est une figure de certains folklores, connue pour sa patience et son obéissance. Dans le conte écrit par Giovanni Boccaccio, Griselda épouse Gualtieri, le marquis de Saluzzo. Il la teste en déclarant que leur premier enfant, une fille, doit être mis à mort, de même que leur deuxième enfant, un fils. Griselda les abandonne docilement tous les deux sans protester, tandis que Gualtieri les envoie secrètement à Bologne pour être élevés plutôt que tués.

Dans un dernier test, Gualtieri renonce publiquement à Griselda, affirmant qu'il a obtenu la dispense papale de divorcer et d'épouser une femme meilleure ; elle va vivre avec son père. Quelques années plus tard, Gualtieri annonce qu'il va se remarier et rappelle Griselda comme servante pour préparer les célébrations du mariage. Il lui présente une fille de douze ans qu'il prétend être sa fiancée mais qui est en réalité leur fille ; Griselda leur souhaite bonne chance. À cela, Gualtieri lui révèle leurs enfants adultes et Griselda est restaurée à sa place d'épouse et de mère.