Les chevaliers du Moyen-âge étaient généralement de noble naissance: rois, princes, ducs, comtes et barons, et ils formaient l'épine dorsale de toute l'armée de l'époque. Eux seuls pouvaient se permettre l'achat couteux d'armure et des armes, ainsi que l'entretien de leurs chevaux de bataille.

Bleobéris, Bohort, Lionel, Lancelot, Gauvain, Arthur, Perceval et Yvain.
On dénombre vingt-cinq chevaliers dont le nom était gravé sur la table ronde de Winchester mais il existe un grand nombre de noms dans les romans arthuriens.
- Le Roi Arthur,
- Sire Alymere, inconnu dans la littérature
- Sire Bedivere,
- Sire Bleoberis de Ganis, duc de Poitiers
- Sire Bors de Ganis,
- Sire Brunor le Noir ou Breunor, ou "La Cote Mal Taillée"
- Sire Dagonet, bouffon du roi Arthur,
- Sire Degore,
- Sire Ector de Maris,
- Sire Galahad,
- Sire Gareth,
- Sire Gauvain,
- Sire Keu,
- Sir Lacotemale Tayle,
- Sire Lamorak,
- Sire Lancelot du Lac,
- Sire Lionel(l),
- Sire Lucan,
- Sire Lybyus Dysconyus (Le Bel Desconneu),
- Sire Mordred ,
- Sire Palomède,
- Sire Pelleas,
- Sire Perceval,
- Sire Safer,
- Sire Tristran (Tristan de Lyonesse, Tristam).
Mais effectivement ce nombre de chevaliers cités varie beaucoup en fonction du document consulté ainsi on en trouve :
- 13 dans le "Perceval en prose " (vers 1225)
- 50 dans "Merlin" de Robert de Boron (vers 1195)
- 60 "Ly Myreur des Histors" de Jean D'Ouremeuse(vers 1350)
- 130 dans "La Légende du Roi Arthur" (16ème siècle)
- 140 dans "Erec" et "Iwein" d Hartmann Von Aue (fin du 12ème siècle)
- 150 dans la Vulgate "Lancelot" (vers 1220)
- 150 dans «Le Morte d'Arthur" de Sir Thomas Malory (1470)
- 250 dans la Vulgate "Merlin" (vers 1225)
- 1600 dans "Brut" (fin du 12ème siècle) de Layamon.
Les devoirs des chevaliers sont avant tout en rapport avec les devoirs envers le suzerain.

En fait le nombre de chevaliers est très différent selon les sources, de 13 dans Didot Perceval on atteint les 1600 dans "Brut" de Layamon.
La chevalerie constitue au sein de la société féodale un compagnonnage guerrier, marqué par certains rites d’initiation comme l’adoubement, et l'esprit de caste rejoint alors l'exaltation du mérite personnel.
Mallory cite les grandes lignes du code d'honneur de la chevalerie :
- Ne jamais commettre d'outrage ou d'assassinat.
- Toujours pour fuir la trahison.
- Etre miséricordieux envers celui qui demande la clémence.
- Toujours secourir les dames, les damoiselles ou les veuves.
- Ne jamais opportuner les dames, les damoiselles ou les veuves.
- Combattre pour le Christ, son suzerain ou sa dame.
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