Prince des fleurs, Xochipilli est dieu de l'amour, de la joie, de la beauté, de la musique, de la poésie et de la danse.
En tant que patron de l'écriture et de la peinture, il s'appelait Chicomexōchitl "Sept-fleurs", mais il pouvait aussi être appelé Macuilxochitl "Cinq-fleurs". Il était le patron du jeu patolli. Il était aussi associé à l'été, à la fertilité et à la pluie.
Xochipillí avait deux frères : Ixtliton, dieu de la santé, de la médecine et de la danse ; et Macuilxóchitl, le dieu des jeux. Cette triade représente la santé, le plaisir et le bonheur. D'autre part, Xochipilli a également son homologue féminin appelé Xochiquetzal.
Sa représentation était décorée de fleurs, de papillons et il tient dans sa main un cœur piqué sur un baton.
Il est représenté portant un talisman connu sous le nom d'oyohualli, qui était un pendentif en forme de larme fabriqué à partir de nacre.
Le jeu de patolli qui se déroulait sous le patronnage de Macuilxochitl était très célèbre et joué par toutes les classes de la population. Ce jeu ressemble un peu au jeu de l'oie avec 52 cases qui correspondent au 52 années du cycle du calendrier. Les paris qui accompagnaient se jeu pouvait conduire à la ruine du perdant voire à la perte de sa liberté en devenant l'esclave du vainqueur.
C'était un jeu avec une connotation religieuse et politique c'est ppurquoi les
espagnols l'interdirent.
❖ Culte
L'offrande la plus courante pour Xochipillí était le maïs et le pulque. Xochimilco était le principal lieu de culte de la divinité. Les statues dédiées au dieu sont fréquemment ornées de fleurs et de papillons.
Chaque année en l'honneur de Xochipillí se déroulait une grande fête appelée xochilhuitl. Quatre jours avant sa célébration ceux qui devaient participer à la fête devait observer un jeûne rigoureux et une abstinence complète. Si le jeûne était rompu, le dieu s'en trouvait grandement offensé et ceux qui s'en étaient rendus coupables étaient atteints de maladies vénériennes, de furoncles ou d'hémorroïdes.
❖ Iconographie
