Les Anaye regroupent des géants et des monstres nés de vierges et qui se sont engagés dans des pratiques contre nature dans la mythologie Navajo.
Parmi les Anaye on trouve :
- Binaye Ahani, les jumeaux qui peuvent tuer les hommes d'un simple regard;
- Delgeth ou Theelgeth, antilope sans tête mangeuse de chair;
- Tshanahale, monstre couvert de plumes qui terrorise les humains;
- Yeitso, géant redoutable mangeur d'hommes dont les parents sont Naste Estsan et Tsohanoai.

Les deux frères jumeaux Nayenezgani et Tobadzistsini qui font partie des Yeibechi, luttèrent contre les Anaye mais ils ne parvinrent pas à les éliminer. Ils allèrent consulter leur père, Tshohanoai, le porteur du soleil qui leur confia quatre cercles magiques et leur mère envoya un terrible orage qui les tua presque tous.
Quatre Anaye survivants, le Froid (Hakaz Estsan), la Faim (Dichin), la Pauvreté (Tgaei) et la Vieillesse (Sa) furent autorisés à continuer à vivre car ils réussirent à convaincre Estanatlehi qu'ils étaient nécessaire au développement de l'Humanité. S'ils disparaissaient les bonnes choses de la vie, voire la vie elle-même perdrait tout son sel.
HAKAZ ESTSAN : déesse du Froid et de l'Hiver
DICHIN : dieu de la Faim. Paradoxalement, il est dépeint comme un être rondouillard, car il a dévoré toute la nourriture ce qui a causé sa rareté. Dans certains mythes son régime alimentaire se compose exclusivement de petits cactus bruns. Il a été reconnu comme un mal nécessaire par les Navajos qui pensaient que sans la faim comme un aiguillon, les gens devenaient trop paresseux pour chasser, pêcher ou cultiver.
TGAEI : couple âgé qui représente les divinités de la Pauvreté ou de l'Usure. Cette usure force les gens à inventer de nouvelles choses.
SA : déesse de la Vieillesse. Elle est décrite comme profondément ridée, avec des cheveux blancs et courbée en deux, en utilisant une canne pour l'aider à marcher. Plus que la forme de réalisation de la vieillesse, elle préside également les aspects positifs du vieillissement, tels que la croissance de l'enfance à la maturité. Dans certaines traditions, elle est considérée comme une déesse du temps lui-même, et soi-disant mis en garde le dieu de la guerre Nayanazgeni que s'il l'a tuée le monde entier et tous les vivants sur elle rester immobile.