Le Grenier de Clio : Mythologie romaine.

Légat

Le titre de légat (legatus, envoyé) peut recouvrir des fonctions diverses, selon les cas « chargé de mission », « représentant », « envoyé », « lieutenant », etc.

 

Le légat de Rome par M. LEPEINTRE

Les légats du peuple romain (legati populi Romani) sont les sénateurs envoyés en ambassade auprès d'un pays étranger. Dans les provinces, d'autre part, un certain nombre de magistrats portent ce titre : en effet, le gouverneur d'une province, sous la République, est entouré de conseillers, choisis par le sénat. Ils ont le titre de legati et peuvent du reste remplacer le gouverneur dans ses fonctions; ils sont appelés alors legati pro praetore. Sous l'Empire, il y a également des legati pro praetore, adjoints du proconsul dans les provinces sénatoriales. Dans les provinces impériales consulaires et prétoriennes, les gouverneurs ont le titre de legati Augusti pro praetore viri consulares ou praetorii selon le cas.
Enfin, legatus peut être un grade militaire. Sous la République, il est attribué à un chargé de commandement spécial (cavalerie, réserves, etc.). Sous l'Empire, les légats sont des commandants de légions (legati Augusti legionis).

❖ Le légat de Rome

71 av. notre ère. Défait par les troupes romaines, le roi Mithridate trouve asile auprès du puissant souverain d'Arménie Tigrane. Rome envoie le jeune et fougueux légat Appius pour ramener le fugitif et affronter le Roi des rois. De rencontres en batailles, Appius découvre les splendeurs et les mystères de l'Orient. Dans cette contrée fabuleuse où le plus misérable des hommes semble posséder un savoir plus grand que celui des augures romains, il croise Em'Kbar, le berger taciturne, Sha'Ri, la magicienne au corps d'enfant et la Griffe, le pirate sanguinaire. Tour à tour complices ou ennemis, leurs destins sont liés par d'inavouables secrets... et un enfant à l'étrange pouvoir. Véritable parcours initiatique, la mission d'Appius le mène aux portes d'Antioche. Là, il découvre l'amour, affronte la mort... et défie la raison d'Etat. (4ième de couverture)