Le Grenier de Clio : Mythologie romaine.

Armée

La légion romaine primitive a été multipliée par quatre à partir du IVe siècle avant notre ère.

Toujours constituée comme une milice de soldats-citoyens, elle reflète les distinctions sociales : les hastati, les principes et les triarii forment les trois rangs successifs de l’ordre de combat, inégalement équipés. Les hommes sont groupés en unités appelées « centuries » et « manipules ». Les armes offensives sont le javelot, la lance et l’épée. Les conflits italiques permettent de faire de cette armée, dont la conception est influencée par l’expérience grecque, un instrument efficace. La guerre est alors impitoyable, sans merci : le vaincu est souvent réduit en esclavage, exposé avec le butin dans ce cérémonial plus guerrier que religieux dont est honoré le général vainqueur : le triomphe. L'armée se composait de légions, recrutées parmi les citoyens, et de troupes auxiliaires, fournies par les alliés. La légion avait à sa tête six tribuna militairea, dont chacun exerçait à son tour le commandement ; au-dessous, étaient les centurions.

Porte-enseigne
Porte-aigle
Cavalier
Légionnaire
Centurion
Tribun

Camp romain

Plan de Castrum Novaesium en Germanie inférieure

L'armée, devenue permanente, se composait de légions (5.000 à 6.000 hommes), commandées par un légat, et des cohortes auxiliaires d'infanterie, ou d'ailes auxiliaires de cavalerie recrutées parmi les non-citoyens. La plus grande partie des légions est cantonnée sur les frontières.

Le camp de Novaesium sur le Rhin en Germanie inférieure présente la configuration typique d'un camp romain qui pouvait accueillir environ 5000 légionnaires répartis en 10 cohortes, elles même divisées en 6 centuries de 100 hommes chacune mais qui étaient en fait un peu plus petites.

Castrum Novaesium